dimanche 27 mars 2016

Si Escher avait fait du vidéoclip

Maurits Cornelis Escher (1898-1972) était un artiste néerlandais qui s'inspirait des mathématiques pour faire ses œuvres. On le connaît surtout pour ses dallages.

Sky and Water I.jpg
Les probabilités que je tombe sur le vidéoclip de Jain, une artiste française, étaient très faibles. Premièrement, rares sont les personnes qui syntonisent Musique Plus... Deuxièmement, rares sont les vidéoclips à Musique Plus. Ça fait beaucoup de rareté... mais ça c'est un autre sujet.

Quelle belle recherche! Et ça passe à Musique Plus! Bon... je ne dis pas que seulement des inepties sont diffusées à Musique Plus, mais disons qu'on est loin des soeurs Kardashian!

Voici quelques références se trouvant de le vidéoclip :

1. Le triangle de Penrose (fils)
Il s’agit d’une figure triangulaire impossible conçue par le mathématicien Roger Penrose, né en 1931 (et à qui on doit aussi d’autres objets impossibles). Dans la réalité, une cassure dans la structure est nécessaire afin de la fabriquer et il est possible de la voir dans un seul point de vue. Cette animation nous permet de mieux comprendre. Escher a utilisé le triangle de Penrose dans plusieurs de ses œuvres.


2. L'escalier de Penrose (père)
L’oeuvre « Montée et descente » d’Escher s’inspire de la conception du généticien Lionel Penrose (1898-1972), père de Roger Penrose. Il s’est lui-même inspiré du triangle que son fils avait conçu.

3. Les échecs
Sandro del Prete est un artiste suisse souvent comparé à Escher. La scène où Jain joue contre elle-même aux échecs rappelle à la fois l’oeuvre de Sandro del Prete et les mains soigneusement placées peuvent rappeler les « Mains dessinant » d’Escher.
Il s’agit là d’un bien curieux hasard, mais le frère de Penrose est un célèbre joueur d’échecs.

4. Dessin 3D anamorphique
Beaucoup d’artistes font ce genre d’œuvres éphémères. Joe Hill en est un parmi tant d’autres. Tout comme la construction du triangle de Penrose, celui qui observe l’anamorphose doit se trouver à un endroit bien singulier afin de bien saisir l’illusion.


Voici d’autres anamorphoses qui sauront sans doute vous fasciner!

mercredi 9 mars 2016

C'est décidé, je recommence!

Récapitulation des faits : Lorsque j'étais en première année du primaire, je disais à mon enseignante qu'un jour, j'étais pour être écrivain. Pas prétentieux pour deux sous le kid... surtout que je ne connaissais pas encore les rouages de la langue française! Je me souviens que mes parents jubilaient et trouvaient ça très motivant. J'écrivais très souvent : encore plus au secondaire. Plusieurs de mes enseignants m'ont donné des travaux qui m'ont donné la piqûre de l'écriture... j'ai même songé à devenir journaliste.

Je suis maintenant enseignant au secondaire en mathématique depuis dix ans. Avant de l'être, j'ai étudié en enseignement des mathématiques au secondaire à l'Université du Québec en Outaouais. Je me souviens que mes professeurs de stage nous disaient qu'il était très profitable pour les enseignants de colliger les événements qui marquaient leur profession. À cette époque, la mode était aux forums de discussions. J'ai commencé ma carrière et j'ai pensé qu'il serait profitable pour la communauté enseignante que je partage certaines anecdotes qui parsemaient le début de ma carrière, alors je l'ai fait dans un blogue : ce phénomène était assez nouveau et je pensais, à ma façon, révolutionner le monde de l'enseignement. Pas prétentieux pour deux sous le kid... 

Mais en faisant ce blogue, j'ai fait de terribles gaffes de débutant. J'ai remis en question le travail de certains de mes collègues et patrons. Comme j'écrivais mon blogue de manière anonyme (sous le pseudonyme de « Monsieur A »), je me disais que je pouvais relater n'importe quoi, tant que je ne nommais pas de noms. Mais ma plume trop souvent pointue piquait à la fois les cœurs sensibles des uns et la curiosité des autres, si bien que j'ai eu des rencontres très sérieuses avec mes patrons et suite à ces rencontres, j'ai pris la décision de fermer mon blogue et de ne plus jamais diffuser quoi que ce soit de manière publique. Je me suis complètement effacé de la sphère web : je googlais mon nom tous les jours, j'écrivais à plusieurs administrateurs de forums d'effacer tout ce que j'y avais écrit, j'ai fermé mon compte Facebook (Facebook commençait à peine) et j'ai contacté Google afin qu'ils suppriment certains liens qui s'affichaient lorsqu'on y mettait mon nom dans la recherche. 

Cependant, l'envie d'écrire que j'ai toujours eue ne s'est jamais dissipée. Je me suis reconnecté à Facebook et j'écrivais souvent des statuts qui faisaient rire mes connaissances. Puis mes statuts sont devenus de plus en plus longs. Puis j'ai écrit ce texte au journal Le Droit qui a totalisé 406 partages sur Facebook. Et je me suis résigné : je recommence un nouveau blogue. Cependant, soyez certains que je ne parlerai jamais directement de mon emploi : aucune anecdote ne concernera mes élèves, mes collègues ou ce qui se passe dans mes cours! Je me suis d'ailleurs promis de respecter ces règles simples en ce qui a trait à mon blogue : 

  1. Ce qui se passe à mon lieu de travail restera à mon lieu de travail : je ne relaterai aucune anecdote, aucun fonctionnement scolaire qui concerne mon école précisément. Je me permettrai de parler d'éducation, de faire des liens avec des textes que j'ai lus, des entrevues que j'ai vues, etc., mais lorsque je parlerai d'éducation, ça sera de manière générale sans jamais faire allusion à mon propre milieu de travail. 
  2. Je ne parlerai pas de mon environnement: j'écrirai des textes dans lesquels je partagerai peut-être mon opinion, mais qui ne feront jamais référence à mon entourage. 
  3. J'assumerai que tout ce qui se trouve ici est public : je ferai la part des choses lorsqu'on me parlera de mon blogue et je serai conscient que plusieurs personnes peuvent me lire. De plus, j'assumerai toutes les critiques et discuterai avec les gens. 
J'espère sincèrement que vous aurez du plaisir à me lire. J'ai déjà quelques idées de billets! En plus des trois règles d'éthique que je m'impose, je me garde le droit de rester moi-même! 

À plus! 

Anthony