samedi 4 juin 2016

Un cd dans ma main : Amylie–Les éclats

  • Chronique 1
  • Album : Amylie – Les éclats
  • Genre : Rock (selon iTunes), Musique francophone (selon Archambault)
  • Maison : Audiogram
  • Date de sortie : 13 mai 2016
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Ça fait longtemps que je veux me prêter à cet exercice : une chronique d’humeur – non pas une critique – en lien avec un album que j’écoute. Même si ce disque d’Amylie est tout récent, je ne veux pas me limiter à publier une chronique uniquement avec des albums fraîchement sortis, mais plutôt un album que j’écoute pour la première fois.

Les critiques d’albums m’énervent en général. D’abord pourquoi noter un album? Trois étoiles, quatre étoiles, who cares? Les critiques sont souvent trop frileux de ne donner qu’une ou deux étoiles et trop élitistes pour donner cinq étoiles. Résultat : tous les albums sont notés quelque part entre 60 et 80%. Et trois étoiles et demie, ça me fait rire! Jamais déçu, jamais enthousiaste… juste adéquat.

Aussi, je me demande pourquoi toutes les critiques d’albums doivent avoir le même format, presque toujours dans le même ordre : bio de l’artiste, comparaison avec le dernier opus, comparaison du style avec d’autres artistes et finalement, une phrase floue sur l’appréciation générale de l’album… et pourquoi pas un délicieux jeu de mot avec le titre de l’album?

Ok. Donc, maintenant que le long préambule est terminé, lançons la première chanson, Tout. « Mon silence n’est pas une fuite, pas une fuite. C’est ce que je suis et ce que j’ai. » J’aime ça. J’aime bien le changement d’ambiance quand arrive le refrain : ça met l’accent sur le son de la guitare et les paroles.

Sortir du bois est plus douce que la chanson précédente, La hauteur, mais le son de la guitare, bien imprégné de réverbération est cohérent depuis le début de l’album. C’est bon la mélodie montante du couplet de Mille fois ; la batterie régulière et le son de la contrebasse sur ces paroles « Malheur à qui s’accommode de la haine, Je devais être folle pour m’éprendre de mes chaînes ».

J’ai passé la chanson Grand-maman à penser à ma grand-mère, décédée en 2001. De beaux souvenirs, c’est agréable quand on ne crache pas sur la nostalgie! Ce n’est pas donné à tout le monde!
C’est un bel album dont le rythme des chansons varie en dents de scie et qui représente une belle unité ; c’est du moins ce que j’ai ressenti en écoutant la deuxième moitié de l’album avec Jusqu’au matin, L’amour à dos et Système solaire.

L’album se conclut tout en délicatesse, avec Tout oublier, une pièce piano/voix candide.