lundi 24 juillet 2017

La mathématique de l’embouteillage

Cet article dans le Devoir de ce matin me rappelle cette vidéo publiée sur le blogue de Line.

L’article propose comme possible solution de donner à l’État un rôle plus grand dans le choix « égoïste » des automobilistes (en bloquant des rues, par exemple).

La vidéo propose de rendre intelligentes les voitures afin de minimiser les distances à parcourir. Elle sensibilise aussi les gens à une conduite plus efficace (et respectueuse) : suivre de près un autre automobiliste est néfaste et cause des bouchons de circulation.

Et si la solution aux embouteillages se trouvait dans l’éduction?

lundi 17 juillet 2017

Pensée impure de droite sur l’éducation – L’éducation Maxi

Je suis généralement (drastiquement?) à gauche politiquement. Je n’aime pas le cacher. Mais aujourd’hui, j’ai magasiné chez Maxi pour mon épicerie. (Ben oui, Maxi)… Je ne fais jamais ça. J’ai d’ailleurs été surpris du fait qu’il fallait mettre 1$ pour « louer » un panier d’épicerie. C’était la première fois que ça m’arrivait.

Heureusement, on m’a remis mon 1$ à la fin de mon « séjour inoubliable ».

Étrangement, aucun panier d’épicerie ne traînait dans le stationnement voisin de l’autre épicier.

Étrangement, aucun panier n’avait égratigné ma voiture comme en 2011, dans une autre épicerie.

Étrangement, dans l’épicerie, aucun panier vide ne traînait là pour rien.

Ironiquement, c’est comme si le civisme avait coûté quelque chose : un emprunt de 1$ à un taux d’intérêt de 0%.

On jase là… mais si on louait l’éducation d’un élève à un prix dérisoire par rapport à sa valeur réelle. Disons, au secondaire, 100$ par cours. Mathématique : 100$ pour l’année. Français : 100$ pour l’année. L’élève paie 100$ pour chaque cours qu’il suit. S’il suit le cours et le réussit sans le laisser traîner n’importe où dans le stationnement comme un panier d’épicerie, il récupère son 100$ à la fin de son cours. Ça reste de la gratuité scolaire, mais de la gratuité scolaire assez à droite… dois-je avouer!

Avant de sauter trop vite aux conclusions (parce que je vous connais quand même assez bien), sachez que je suis moi-même contre ma propre idée, mais je la lance quand même comme piste de solution. Suite à la lecture du Prof masqué à propos des cours d’été, j’ai eu l’idée de l’éducation « Maxi ». Si 1$ sensibilise les gens par rapport au coût d’un panier, il doit bien y avoir un coût pour sensibiliser la valeur de l’éducation…

On me dira sûrement que les problèmes d’éducation ne devraient pas être monnayables et que les gouvernements ne devraient pas faire de l’argent sur le dos d’un échec scolaire et j’en suis totalement d’accord. Je pense tout simplement qu’il faut trouver un moyen pour forcer les fainéants à remettre leur panier dans l’enclos à panier.

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dimanche 16 juillet 2017

Chérubin

Enfants du voisinage (je dirais qu'ils ont environ 4 ans) :

- Regarde! Un chérubin!
- Il faut le tuer! TUONS-LE!
- Silence...
- Maman, j'ai faim!

Je ne pense pas qu'à 4 ans, le mot « chérubin » faisait partie de mon vocabulaire... Cependant, je ne crois pas que l'apparition d'un chérubin soulève en moi haine et appétit...

Ange, Chérubin, Symbole, Le Ciel, La Religion, Statue

vendredi 14 juillet 2017

Lettre au marketing

Mon très cher marketing,

Tes méthodes draconiennes me laissent généralement de glace. Tu as déjà tenté de me vendre des bonbons d’Halloween au mois d’août… Tu as déjà tenté de me vendre des décorations de Noël avant l’Halloween… Tu as déjà essayé de me vendre du chocolat de Pâques avant le carême… Tu me fais acheter des cadeaux à la fête des mères, à la fête des pères, à la St-Valentin…

Mais envoyer de la publicité pour la rentrée scolaire un 14 juillet à un enseignant, marketing, ça devrait être illégal.

Au plaisir,

Anthony

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mercredi 12 juillet 2017

Les roux, retournez dans votre pays!

Et si un chroniqueur du Journal de Montréal – appelons-le Richard Martineau – écrivait un article sur les roux? Ça ressemblerait à quoi? Je me suis amusé à calquer son style et je crois que ça donne quelque chose de drôle. Bon, le procédé est strictement humoristique et caricatural. Commençons…

On va se dire les vraies affaires : on ne naît pas roux, on le devient! Et si les bien-pensants de ce monde croient que cette couleur ostentatoire n’a rien à voir avec les choix qu’une personne fait dans sa vie, expliquez-moi pourquoi au Moyen Âge, la grande majorité des sorcières et des charlatans étaient roux? Hasard?! Mis à part quelques exceptions, comme André Robitaille et Ed Sheeran, pourquoi ces gens-là ne se retrouvent pas sur nos écrans? Hasard?! Dites-moi pourquoi les chefs d’entreprises, les big boss, les cadres administratifs, les dirigeants sont à plus de 99% des gens ayant une couleur de cheveux normale? Hasard?! Avez-vous déjà vu un premier ministre roux? Non? Hasard?!

UN QUÉBEC DE MATANTES

Avouons-le : si on garde les roux dans notre société, c’est uniquement pour plaire aux matantes qui les trouvent si mignons. Vraiment? Juste parce qu’un tit-cul tond votre pelouse à un prix dérisoire, mesdames, vous surprotégerez tous les roux? Parce qu’UN SEUL roux a été gentil avec vous en septembre 1994, vous allez tous les béatifier. Quelle généralisation hâtive!

Pendant que la go-gauche nous fait de beaux discours sur l’acceptation des autres, elle oublie certainement l’investissement COLOSSAL qui est fait pour pallier aux problèmes des enfants-roux dans les écoles primaires et secondaires du Québec. Comme si nos taxes étaient utilisées comme une vulgaire carte de crédit pour se payer des zinzins : shlick-a-shlick pour un programme contre l’intimidation par-ci, shlick-a-shlick pour des services de psychologie par-là… Un moment donné, ça suffit le gaspillage!

RÉVEILLEZ-VOUS!!

J’espère que les parents qui ont des enfants qui veulent devenir roux vont se réveiller une fois pour toutes : nous n’avons plus le luxe de noyer notre identité culturelle avec des têtes de paprika!

Quand un roux gagne une médaille aux jeux Olympiques, les médias se pâment devant son talent et publient sa belle face de courge butternut mur à mur, médaille en main. Si on surpubliait ainsi des gens aux cheveux bruns, noirs ou même gris dans les médias, on crierait au scandale, à la standardisation et à la mauvaise propagande, mais comme on fait la promotion d’un pouding à l’orange, là, c’est correct!

KUMBAYA

Pendant ce temps-là, notre premier ministre fait comme si de rien n’était et continue de gaspiller NOS fonds publics sur des pacotilles. Cette affaire est SCANDALEUSE! Quand va-t-on comprendre que ce n’est pas en se tenant la main et en chantant, la tête dans le sable qu’on va régler les vrais problèmes?


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lundi 3 juillet 2017

Le « beigne-poutine » de Tim Horton

J’aime beaucoup les soirées électorales. Je me souviens d’un soir de 2004, j’avais 20 ans, mes amis et moi avions travaillé pour le bal des finissants de Nicolas-Gatineau. Parce que mon père était l’animateur et l’organisateur principal, nous avions eu un contrat pour filmer la soirée et pour faire la promotion du « cédérom des finissants » et de la « VHS des finissants ». Wow! Ça fait juste 13 ans et on dirait que ça en fait 30! Bref, nous n’avions pas besoin de travailler jusqu’à la toute fin du bal et nous étions rentrés assez tôt pour voir les résultats des élections fédérales. C’était le 28 juin 2004. On s’était installé devant la télé, chez mes parents avec une bonne bière bien méritée – filmer pour le bal m’épuisait intellectuellement et me déprimait, en parler serait très long… ça mériterait un autre billet – et on écoutait les discours des gagnants et des perdants.

- Anthony, c’est quoi le rapport avec le « beigne-poutine » de Tim Horton?

Je commençais à peine à être curieux par rapport à la politique. Heureusement, dans ma vie, mes parents m’ont fait écouter Elvis Gratton très jeune. J’ai regardé les Bye bye et les festivals Juste pour rire. Mon éducation politique, même si elle était bien faible, se faisait grâce à l’humour. Puis, j’ai lu Falardeau. Plus tard, j’ai lu Bourgeault. Mes opinions ont été à gauche, puis à droite, puis à gauche.

- Anthony, tu m’énerves… avec ton titre, tu nous avais promis un article sur le « beigne-poutine » de Tim Horton!

Si j’ai pu développer mon esprit critique, c’est principalement grâce aux médias : parce que j’ai regardé la télévision, parce que j’ai écouté des entrevues, parce que j’ai lu des articles. J’ai pu faire des choix à l’image de mes opinions.

- Et le « beigne-poutine » de Tim Horton, tu en penses quoi? Ça t’amuse ou ça te dégoûte?

J’ai la chance d’enseigner un cours optionnel depuis cinq ans sur le montage vidéo. Le cours a souvent changé de nom parce que j’ai toujours du mal à prendre une décision sur la direction globale de ce cours. L’an prochain, j’aimerais apporter un volet critique sur le rôle des médias. J’aimerais que mes élèves réfléchissent à la valeur d’un article, ou d’une entrevue, ou d’un documentaire sur un sujet « x » traité par tel média et qu’ils comparent cette valeur à un même sujet traité par un autre média…

- Ce n’est pas sérieux du tout ton billet, Anthony… Parle-nous de sujets qui nous intéresse vraiment!

Ainsi, ils pourraient avoir un meilleur esprit critique et choisir des sources fiables lorsque vient le temps de faire une rechercher ou de faire le montage d’un reportage ou d’un documentaire.

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